Il sera épaulé dans ses fonctions par Michel Krolak, PDG de E. Leclerc Normanville et Bénédicte Mombo, fonctionnaire territorial à la mairie d'Évreux. C'est en pleine tempête que ce trio assume la reprise du club plongé dans une situation financière chaotique, avec un déficit à combler de 350 à 400 000 euros d'ici la fin de saison. « Notre travail des prochains mois est de faire en sorte de retomber à zéro sur la fin de l'année sportive » annonce Samuel Brigantino, partenaire du club depuis 2016. « Pour cela, nous devrons faire un effort collégial qui devra faire intervenir différents partenaires, les instances de mairie, les potentiels investisseurs. Nous avons de très bonnes relations avec la mairie qui nous accompagne dans cette période compliquée ».
Du haut de ses 695 licenciés, l'EFC 27 est le plus gros club de football de l'Eure et d'un point de vue des résultats, tout va pour le mieux. L'équipe évoluant en N2 est actuellement 6ème du championnat malgré les 3 points de sanction fixés par la DNCG (Direction Nationale du Contrôle de Gestion). « Il faut gérer les urgences, que le club puisse continuer à vivre sans que l'on ait à passer par un dépôt de bilan » appuie Michel Krolak. Surveillé de près par la DNCG, le club devra lui présenter début mai un nouveau montage financier et les actions menées visant à assainir les finances du club. Pour cela, le club doit passer par des économies... À commencer déjà par le départ de quelques joueurs, qui n'aura pas mis en péril les résultats du groupe, victorieux récemment contre Saint-Malo. « On discute avec les joueurs, le groupe est hyper fédéré mais on ne peut pas garantir qu'au 1er février on aura le même effectif qu'actuellement ».
Si l'EFC 27 peut compter sur l'image de club formateur que véhiculent les joueurs évoluant en équipe de France comme Ousmane Dembélé et Dayot Upamecano ou encore Steve Mandanda, le trio ne souhaite pas les solliciter que pour une aide financière. « Nous aimerions reprendre contact avec ces emblèmes du club. Notre travail est de recréer du lien avec eux, leur montrer que l'on a envie que l'association fonctionne et que les jeunes issus à 80% des quartiers bénéficient d'un club qui tourne bien ». Pas de restriction du côté de la cinquantaine d'équipes jeunes, « la priorité reste l'association » et la transparence des chiffres. « Nous sommes passés en mode commando et il va falloir faire des sacrifices. Ça passe ou ça casse ». Verdict dans quelques semaines.
Actualités de l'EFC27 sur
evreux-fc27.footeo.com