Avant d’entamer l’ordre du jour, Guy Lefrand a fait observer une minute de silence, après le décès d’Alain Nogarède : « un élu qui avait fait d’Évreux sa ville de cœur. Il a joué un rôle très actif et il n’avait qu’un seul intérêt : l’intérêt général ». Sophie Le Monnier sera sa remplaçante au conseil municipal. Le conseil a désigné les membres de la ville qui siègeront au comité des partenaires, qui aura en charge le contrôle de l’association Normandy Rock, une condition imposée par l’EPN après le versement d’une subvention de 450 000 € à la clôture de l’édition 2023. France Bariller, Isabelle Colin, Jean-Pierre Pavon et Jeff Cariot représenteront la ville au comité.
Jean-Luc Bouillie, adjoint au maire en charge des finances, a présenté le rapport d’orientation budgétaire 2024. « Nous avons travaillé avec les éléments de fin 2023 et le résultat que nous donnons ce soir sera nettement meilleur lorsque nous présenterons le prochain budget » a annoncé l’élu, annonçant des dépenses de 96 millions d’euros en fonctionnement et 42, 8 millions en investissement. « Il n’y aura pas d’augmentation des impôts communaux cette année et nous poursuivons notre politique de désendettement de la ville, tout en maintenant un niveau d’investissements élevé » a poursuivi Jean-Luc Bouillie. Timour Veyri, conseiller d’opposition (PS), a évoqué « un rapport de bavardage budgétaire » et rappelé « son inquiétude sur la dette ». Guillaume Rouger, conseiller (Renaissance), s’est notamment inquiété de « l’absence de marge budgétaire, de la dette et de la faiblesse de l’épargne nette ». Guy Lefrand a rappelé le très gros travail des services pour préparer ce document. « Depuis 10 ans et malgré vos rêves, nous ne sommes pas sous tutelle et nous investissons encore 20 millions d’euros cette année » a conclu le maire.
Le conseil a autorisé le maire à signer une convention avec l’Établissement Public Foncier de Normandie (EPFN), pour réaliser des études techniques au titre du Fonds friches. Ces études concernent la reconversion du site Lopofa Navarre, le site Saint Léger Évreux et la friche industrielle Aspocomp. « Le fonds friche est un outil particulièrement approprié et nous sommes heureux que l’EPFN accepte de nous accompagner dans ces projets » a insisté Guy Lefrand.