Après des mois compliqués dus à la crise sanitaire, le programme de renouvellement urbain du quartier de Nétreville reprend sur un bon rythme, avec des actions concrètes terminées ou en cours.
Le programme est établi sur la période 2017/2024, et beaucoup de chantiers ont été livrés ; d’autres sont en cours et déjà bien avancés. En tout début d’année, l'école Simone-Weil a été inaugurée, « assurément l’un des plus beaux groupes scolaires de Normandie » assure Guy Lefrand, maire d’Évreux. En février, c’est la mairie annexe et la grande médiathèque, puis la résidence autonomie « trois étoiles », gérée par le CCAS d’Évreux, qui ont été ouvertes au public. « On a du mal à reconnaitre ce quartier » confiait Rodolphe Thomas, vice-président de la Région Normandie, lors de sa dernière visite à Nétreville. Il est vrai que l’aménagement de la place des Peupliers change le « look » de ce cœur de quartier. Le square Suffren bénéficie également d’un réaménagement complet inscrit dans le programme de rénovation urbaine. Le quartier aura même sa statue, une sculpture de Soly Cissé, choisie par les habitants, qui sera installée très prochainement au centre de la place des Peupliers. L’habitat n’est pas oublié avec la réhabilitation lourde de 230 logements, dans les immeubles Dauphiné, Estérel, Bretagne et Aquitaine. Le coût de cette rénovation XXL s’élève à 12 millions d’euros. La voirie a également été traitée, avec le réaménagement des rues Jean Bart et Duguay-Trouin, et prochainement, la rue du Bois des Communes. C’est donc un renouvellement urbain en profondeur qui est en cours. Guy Lefrand évalue à 100 millions d’euros, le coût global de ces équipements et aménagements « réalisés dans un quartier trop longtemps délaissé ». Le maire invite également les habitants à se rendre au centre social AL2E. « Il participe activement aux actions de concertation citoyenne menée par l’Agglomération, pour recueillir vos souhaits sur le Nétreville de demain : terrain de football synthétique, parc paysager de cœur de quartier, réaménagement des rues… » précise l’édile, également séduit par la « Micro folie » de la maison de quartier, où est implanté un musée numérique, permettant de découvrir les chefs d’œuvres des grands musées de France.