Nouvellement nommé président du Conseil Départemental, Alexandre Rassaërt a formulé ses vœux en présence du ministre des armées et prédécesseur, Sébastien Lecornu ainsi que de nombreux conseillers départementaux. Un temps fort face à une foule compacte devant laquelle le président a rendu hommage à « ceux qui font les choses », les travailleurs, les salariés qui « se lèvent le matin pour aller au travail », mais aussi aux bénévoles, à ceux qui s'engagent et à tous les élus locaux. Pour « réconcilier » les concitoyens avec la politique, Alexandra Rassaërt opte pour le pragmatisme. « À chaque problème, sa solution ». Dans l'Eure, cela se traduit notamment par le problème de l'offre médicale. « Nous avons mis sur pied le plan ambition santé de 2 millions d'euros par an avec la création d'un centre de santé départemental, l'expérimentation du médicobus, un meilleur accueil des étudiants en médecine sur le territoire et le déploiement des solutions de télé-médecine ». Comme l'Eure a « beaucoup d'atouts », le Conseil départemental a voté pour que « Eure Tourisme » se transforme en agence d'attractivité. « Nous souhaitons traiter l'attractivité sous tous ses aspects, pas seulement le tourisme. Comment attirer les professionnels, entreprises sur notre département ».
L'éducation est également le cheval de bataille du département, l'Eure déplore en effet un fort taux d'illettrisme. Le Plan collège a été mis sur pied, avec la réalisation de travaux dans les collèges. Le projet « Mon école, mon amour » vise à soutenir les communes dans leurs programmes de rénovation scolaire. La lecture est également un axe de travail important avec la distribution de livres aux collégiens tous les ans. « Nous avons équipé nos médiathèques d'espaces « faciles à lire » pour améliorer l'accès à la lecture et à la culture pour tous ». Dans le cadre du plan Développement durable, le président a annoncé la remise en état de l'Hôtel du Département, qu'il soit exemplaire en terme de transition écologique. Ont été évoqués la sécurité et le déploiement de la vidéo-protection en zone rurale, le Plan pompiers avec 45 millions d'euros permettant aux sapeurs-pompiers de « monter en qualité », la création de l'agence de la ruralité pour accompagner les communes rurales dans leurs projets. Apportant une réponse directe à Roselyne Bachelot, Alexandre Rassaërt a rappelé l'attachement du département à son patrimoine. « Il n'y a pas une église qui ne mérite d'être sauvée ». À bon entendeur...