Accompagné de Françoise Moncada, directrice académique des services de l'Éducation nationale dans l’Eure (Dasen), le maire d’Évreux s’est félicité de cette situation, qui s’annonçait pourtant très compliquée, notamment en raison d’une procédure judiciaire en cours et des scellés posés dans une partie de l’établissement. « Au moment des émeutes, nous sommes intervenus tout de suite, pour ne pas laisser les voyous détruire le quartier et gâcher la vie des familles » a assuré le maire.
Initialement prévus pour un montant de 120 000 euros, les travaux s’élèveront à plus de 200 000 euros. « J’espère que l’État prendra en charge la différence, car nous sommes confrontés, comme d'autres villes, à un désengagement des compagnies d’assurance. Il serait d’ailleurs souhaitable que l’État les contraigne à jouer leur rôle. Il est à noter que pour cette rentrée, l’État est présent auprès de la collectivité » a poursuivi le maire. À la satisfaction des équipes pédagogiques de l’école Michelet, la rentrée des classes de maternelle et primaire a pu se faire dans de bonnes conditions, en occupant l’espace de l’accueil de loisirs. Françoise Moncada a déclaré qu’elle était « une Dasen heureuse. La rentrée s’est bien passée et nous retrouvons une situation d’avant COVID. Au niveau départemental, nous avons des enseignants devant tous les élèves ».
Pour parler chiffres, les écoles Ébroïciennes ont fait l’objet de travaux s’élevant à 530 000 euros (effectués par les ateliers municipaux), et à 155 000 euros pour les travaux structurants (hors école Michelet). Les effectifs prévisionnels sont de 1 790 élèves en maternelle, 2890 en primaire, globalement équivalents à ceux de 2022. Le nombre d’élèves s’établit à 21 par classe, « satisfaisant par rapport à 24 élèves, sur le plan national » a souligné Françoise Moncada. Le maire d’Évreux a également pu assister à une dictée et il a salué « un retour aux fondamentaux, avec l’écriture et le calcul, qui reprennent leur place légitime dans les programmes ».