L’attractivité économique était à l’ordre du jour avec la mise à disposition par bail à construction d’un terrain à l’Association de Formation Professionnelle de l’Industrie de l’Eure Seine Estuaire d’un terrain de 26 800 m2, dans le parc d’activité du Long Buisson. L’association porte un projet de construction d’un nouveau centre de formation sur le territoire Ébroïcien, permettant une augmentation des effectifs d’au moins 25% sur 5 ans, pour atteindre 375 à 400 apprentis (métiers de la métallurgie). « C’est le 1er bail à construction que nous proposons sur le territoire. EPN reste propriétaire, mais met à disposition un terrain qui accueillera un centre de formation, une structure majeure pour notre territoire » a souligné Guy Lefrand, président de l’EPN, avant d’aborder le dossier Mc Arthur Glen, le « dossier chaud » de la soirée.
« Le travail en commission a été utile, même s’il y a eu des débordements inacceptables à l’égard des présidents de commission. A leur demande, j’ai regroupé sur une seule délibération l’utilisation des fonds Mc Arthur pour avoir une vision d’ensemble » a précisé Guy Lefrand, rappelant qu’il s’agissait de fonds privés. Les 2,5 millions d’Euros versés par Mc Arthur Glen serviront, comme le prévoyait la convention, d’affecter 1 million d’euros au commerce local, 500 000 euros au tourisme, 450 000 euros à la culture, 121 000 euros à l’économie. 329 000 ont déjà été fléchés. « 450 000 euros ont vocation à diminuer le déficit du festival « Rock in Évreux ». Ce n’est pas une avance de trésorerie mais un accompagnement avec une subvention exceptionnelle. Vous avez demandé plus de visibilité sur le festival et vous avez raison. Nous avons imposé d’un conseil des partenaires qui aura vocation d’exercer une surveillance, pour savoir exactement ce qui se passe au festival » a annoncé le président de l’EPN.
Timour Veyri, conseiller d’opposition, a réitéré sa demande visant « à affecter l’intégralité des fonds Mc Arthur aux commerçants, pour réparer leur préjudice, et proposé un amendement pour que le dossier « Rock in Évreux » soit traité séparément ». Une demande rejetée par l'assemblée. Guillaume Rouger, conseiller d’opposition (Renaissance) a apprécié « les efforts qui ont été faits pour proposer quelque chose de plus clair que la version initiale », mais demandé que la délibération soit assortie de l’obligation pour le groupe de surveillance se mette au travail début 2024, une demande approuvée par l’assemblée.