Alexandre Toussaint, chef d’établissement coordonnateur, a accueilli les nombreuses personnalités civiles et politiques et guidé la visite de la nouvelle structure, dont l’ouverture coïncide avec les 150 ans de l’institut. Depuis 2018, les travaux se sont succédé à l’institut. Mardi, ce sont les nouveaux espaces du lycée général et technologique qui étaient inaugurés dans l’aile Saint-Ignace, la seule partie de l’établissement qui ait échappé aux bombardements, lors de la Seconde Guerre mondiale. « La reconstruction a eu lieu à partir de cette aile. C’était nécessaire car nous évoluons et nous avons donc besoin de plus d’espace » a souligné Alexandre Toussaint.
Le ruban à peine coupé et en visitant les huit classes créées, il a été question de l’énergie, Hervé Morin rappelant que pour la Région Normandie, la facture d’électricité pour les lycées allait passer de 30 à 80 millions d'euros. « Tout l’existant a été restauré et réutilisé. L’isolation a été particulièrement soignée et nous sommes très attentifs à diminuer notre empreinte énergétique » a rassuré Alexandre Toussaint, soucieux de donner à l’institut une réputation d’établissement d’excellence. « Grâce à la Région, nous continuons à construire » a poursuivi le directeur, qui ne cache pas son ambition d’obtenir pour son institution le label « Établissement privé d’enseignement supérieur ».
L’institution ne manque pas d’arguments et déborde de projets. 1 300 élèves y sont scolarisés, de la maternelle au Master. À la rentrée 2023, un BTS en formation initiale (il existe déjà en alternance) « Gestion des petites et moyennes entreprises » ouvrira ses portes. « Nous travaillons également pour ouvrir un DST (diplôme d’État en Santé) en imagerie médicale et radiologie thérapeutique, pour former des manipulateurs avec un partenariat public privé » a poursuivi Alexandre Toussaint, qui souhaite également développer un partenariat à l’international. Hervé Morin a salué ces initiatives et la qualité des formations dispensées dans l’établissement. « La Région ne fait aucune différence entre les établissements publics ou privés, qui ont chacun leur cheminement. Il y a moins d’élèves qui vont en enseignement supérieur en Normandie, par rapport à la moyenne nationale. Il y a un énorme effort de rattrapage à faire » a conclu le président de la Région Normandie.
